1945

Le retour des prisonniers

Résumé

Le reportage, indiqué « non diffusé » est muet. Il nous montre l’arrivée d’un train en gare d’Annemasse, la sortie des soldats en rangs au milieu d’une foule importante. Un repas leur est ensuite servi dans un café ou restaurant, puis ils sont enregistrés et un colis leur est remis.

Date de diffusion : 1945

Informations et crédits

Type de média Vidéo muette
Type de document Presse filmée
Durée 4mn 12s
Collection
Producteur/diffuseur Actualités françaises
Référence

Catégories

Thèmes

Lieux

Eclairage

Contexte historique

Denis Martin

En Haute-Savoie, les prisonniers de guerre sont accueillis à partir de la mi-avril 1945. Des centres de rapatriement sont installés à Annemasse et à Evian dans lesquels arrivent jusqu’à 2 000 rapatriés (prisonniers et déportés) par jour en avril 1945. Ces rapatriés sont enregistrés, ce qui leur permet à la fois de régulariser leur situation et de recevoir un peu d’argent. Des repas et des colis leur sont distribués. Une visite médicale est également organisée.

Les prisonniers de guerre peuvent compter sur les quelques 200 sections locales de l’association des prisonniers de guerre du département. Les centres d’entraide qui prennent la suite des activités menées pendant les années de l’occupation distribuent à chaque prisonnier des subsides. Pour la seule ville d’Annecy, cela représente 207 carnets. L’association départementale des prisonniers de guerre de la Haute-Savoie, dirigée par Georges Giraud, se dote d’un titre de presse spécifique, le Courrier du prisonnier de la Haute-Savoie autorisé dès le 3 septembre 1944 puis absorbé par le mensuel Chez nous à partir de janvier 1946.

De très nombreux témoignages de prisonniers de guerre ayant transité par l’hôtel France et Terminus à Annemasse insistent sur la grande qualité de l’accueil qu’ils y ont trouvé. Ils ont inscrit dans un livre d’or leurs sentiments de gratitude et leurs remerciements, notamment à l’égard de la directrice de ces centres, Adèle Barrucand. Un détenu du Stalag XII témoigne en ces termes : « Après de longs mois de captivité J’ai enfin retrouvé la Liberté. Depuis ce jour, Ô joie extrême, Je t’ai revu, France que j’aime. Merci à nos Libérateurs, Merci à ceux qui, plein d’ardeur Se dévouent avec sollicitude. Je signe, avec toute ma gratitude. »